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Super Besse60 ans d’histoire

Je veux être incollable sur l’histoire de Super Besse

l'essor du skià Besse

La pratique du ski remonte à l’époque néolithique en Scandinavie où les hommes utilisent des planches pour se déplacer dans la neige. Les premiers skis auraient été ramenés en Auvergne depuis la Norvège par Etienne Pellet vers 1894, avocat à Ambert. Ce dernier n’en diffuse pas la pratique.

En 1897, l’abbé Jean-Baptiste Blot découvre le ski en Allemagne, lors d’un séjour linguistique. Il s’en fait livrer deux paires. Il s’exerce dans les jardins de la cure avant de rallier les villages pour montrer à leurs habitants qu’on peut se déplacer l’hiver grâce aux skis. En parallèle, monsieur Tixier, l’instituteur de Besse, revient de son service militaire avec des manuels et des skis destinés aux élèves des écoles du canton de Besse. Le menuisier de la commune, Alphonse Desserre sculpte les skis et les moule dans le four à pain de son frère après la dernière fournée de pains.

Le ski club de Besse est fondé en 1911 avec pour président l’abbé Blot et Marcel Michelin en est le vice-président. La course emblématique entre Besse et le pont de Clamouze a une envergure régionale. L’ascension du massif du Sancy pour rallier Besse au Mont Dore est une épreuve très physique qui peut prendre jusqu’à 9 heures. Le saut à ski fait son apparition et s’exerce à Olpillière et Monat. Le ski pratiqué est nordique et de randonnée. Parfois, les hommes sont remontés des pentes par des chevaux et des charrettes.

Lorsqu’un projet de station de ski se profile, financé par des entrepreneurs clermontois, le maire Alfred Pipet l’imagine entre Besse et le lac Pavin. Germain Gauthier, lui, appuie de toute sa notoriété sportive pour que l’implantation se fasse dans le cirque de la Biche où les pentes et les plateaux offrent une grande diversité pour la pratique du ski.

La station de skide Super Besse

En 1959, le cirque de la Biche formé par les grandes glaciations du quaternaire, est couvert de pelouses et de petits bosquet épars. Le silence n’est troublé que par les troupeaux durant les cinq mois de l’Estive. Les seuls bâtiments présents sont alors les burons. L’idée de créer une station est portée depuis plusieurs années par Germain Gauthier et Robert Saldo

En 1959 un remonte pente Va Partout est installé.

En 1960, des actionnaires clermontois ont entendu l’appel de la montagne de Germain Gauthier et ils parviennent à convaincre Alfred Pipet de la nécessité d’implanter une station de ski sur la commune de Besse, sur les pentes du versant sud du massif du Sancy où l’ensoleillement est optimal.

La problématique à surmonter en premier est celle de l’accès au cirque de la Biche. Contrairement aux stations du Mont Dore et du Lioran desservies par le train, et qui ont d’ailleurs été financées par les compagnies ferroviaires, Super Besse en dispose que d’un accès routier.

L’accès au cirque de la Biche se faisait alors uniquement par Vassivières. Le premier chantier de la station est d’ériger une route en facilitant l’accès. Cette route est celle que nous empruntons actuellement depuis le déversoir du lac Pavin.

Il est possible de skier sur 4 pistes :

Une verte, une bleue, une jaune et une rouge

Et pour remonter 1 télécabine et 2 téléskis sont installés. Il n’y a au départ pas d’hébergement à la station.

Le premier Hôtel Le Sabrina est construit en 1962.

En 1963, le lac des Hermines est créé afin de diversifier l’offre touristique sur la saison d’été.

En 1970, la station inaugure sa tour, à la mode dans toutes les stations de ski contemporaine : la tour de la Biche. Elle est le paroxysme de l’accueil touristique sur la station en offrant une capacité d’hébergement de 166 logements.

La Tour de la Biche ancre la station dans l’ère des stations de ski française à l’image de La Plagne ou Les Menuires. Elle a été conçue pour donner de la hauteur à la station de ski et éviter que le bâti soit écrasé par l’ampleur du paysage : on allie ici la construction au bâti pour lui donner toute son envergure.

Petite stationdevient grande

1960-1974
Télécabine « les œufs »

2 places
Montée au sommet de la Perdrix : 30 minutes
Capacité d’hébergement de la station … personnes

Architecture
1960 : Plan d’urbanisme de M. Roose
1962 : Hôtel Sabrina
1963 : construction du lac artificiel des Hermines
1964 : FOL23/ CCAS / Studio 1350
1966 : Galerie marchande et les Grandes Résidence
1970 : construction de la tour de la Biche
1971 : Piscine et Patinoire

1974 -2008
Télécabine « la Perdrix »

6 places
Montée au sommet de la Perdrix : 15 minutes
Capacité d’hébergement de la station … personnes

Architecture
1974 : Ouverture d’une classe primaire à Super Besse
1980 : Aménagement d’un cinéma dans la gare de télécabine
1983 : première dameuse professionnelle
1989 : La commune rachète les terrains
1985 : Construction d’une nouvelle école
1988 : la commune rachète 80% du capital des remontées mécaniques
1992 : choix d’investir dans la neige de culture

2008-2021
FUNITEL

20 places
Montée au sommet de la Perdrix : 6 minutes
Capacité d’hébergement de la station … personnes

Architecture
2008 : service de navette dans la station, création des parkings
2010 : Création de l’Aire de la Biche pour campings cars

Les remontées mécaniqueset le domaine skiable

ACCES REMONTEES

Au début de la station, les skieurs payaient un ticket dont le prix était fixé en fonction de la longueur de la remontée mécanique. Les tickets s’achetaient en caisse et au départ de chaque remontée.

Ensuite, les forfaits ont été créés : ½ journée après-midi, 1 jour à 1 semaine sous la forme d’une carte avec date de fin de validité. Les tickets et forfaits ont cohabité quelques années

1996 : apparition de la billetterie informatisée.

2009 : arrivée des forfaits dits « mains libres » car ils sont dorénavant contrôlés par une borne informatisée sur chaque remontée. Cela a permis de créer de nouveaux forfaits tels que le « 4 heures », le « 2 heures » et les « 5 jours non consécutifs ».

En conclusion, tout cela a permis d’adapter notre offre à la demande et d’améliorer l’accueil notamment sur les remontées mécaniques.

MAINTENANCE REMONTEES

Aujourd’hui, une équipe de 6 à 7 techniciens assurent la maintenance de l’ensemble du parc de remontées et des bâtiments tout au long de l’année. C’est seulement depuis la fin des années 90 que cette équipe est en place, auparavant, les perchistes étaient très autonomes.

EVOLUTION REMONTEES

24 ans après le 1er télésiège 2 places, il est arrivé le télésiège 4 places Plaine des moutons. Cela a représenté une étape, confirmée ensuite par le télésiège Perce Neige. Plus tard et grâce à l’attractivité de la tyrolienne Fantasticâble, le vieux télésiège Falaise a laissé sa place à un nouveau type d’appareil ; le télésiège débrayable 4 places au débit et au confort incomparable. Il mixe skieurs et tyroliens sans le moindre problème.

De 2010 à 2017, la station a complètement bouleversé l’organisation de son espace d’apprentissage par la construction de petits tapis ; Lou Petiot, Lou Madeliot et les Piou Piou de l’ESF, par la suite couverts, d’un télésiège 4 places Bois du Loup et d’un grand tapis Patinoire, lui aussi couvert.

Le confort d’usage a été décuplé, les cours de ski sont plus efficaces, les familles sont plus tranquilles, néanmoins, malgré le doublement des débits, la grenouillère est encore bien chargée.

A noter qu’en 2005, les nouveaux téléskis de liaison avec le Mt Dore ont vu le jour après de très longs mois de négociation avec les services de l’état.

La neigede culture

Après les années « sans neige » 89/92, les gestionnaires de stations estimèrent que la fabrication de neige était nécessaire pour garantir l’ouverture de la station en début de saison et les systèmes d’enneigement se perfectionnèrent : l’automatisation des enneigeurs et des salles de machines se généralisa, les enneigeurs sur perche firent leur apparition et des recherches furent entreprises sur la réduction des émissions sonores et de la consommation énergétique

A Super Besse, la neige de culture est apparue lors de saison 92-93 sous l’impulsion du directeur de l’époque M. Chabaud. Cela faisait plusieurs hivers que l’enneigement était insuffisant pour redescendre ski au pied.

Seul le haut du domaine était enneigé les skieurs redescendaient par les télésièges Cascade et Plaine des moutons après leurs demi-journées de ski ou de luge.

Un 1er test est mené en 1992 avec un enneigeur type ventilateur placé sur la piste Ecole. L’eau pour l’alimenter était puisée sur le réseau de ville et dans un mini barrage sous la cascade de la Biche. L’enneigeur Lenko était déplacé sur les pistes dans un rayon de 200 mètres

Malgré ces débuts un peu « bricolés », les tests de production furent concluants et l’année suivante en 1993, 3 enneigeurs supplémentaires sont achetés et 10 abris sont construits pour permettre l’enneigement des pistes Lac, Ecole et Débutant. La première salle des machines est construite la même année et 2 pompes d’une capacité de 60 m³/h sont pendus par le déversoir du lac des Hermines. Les 3 enneigeurs sont déplacés sur les différents abris pour permettre l’enneigement des pistes. Les dameuses écartent les tas.

En 1996, une nouvelle pompe est installée sur le lac, ainsi qu’un compresseur d’air dans la salle des machines. De plus, le nombre d’abris passent de 10 à 31, et ils sont tous désormais équipés de leur propre enneigeur ; des perches de 6 à 12 mètres de haut. Ces nouveaux enneigeurs assurent l’enneigement de la piste « Mado » et garantissent au client un retour à la station ski aux pieds.

En 1998, le premier puisage dans le lac des Hermines est réalisé et garantit un apport en eau et en air plus important. De plus, de nouveaux abris sont installés sur la piste « Capucin », qui est désormais desservie par le télésiège « Perce Neige ». Ces nouveaux abris sont encore équipés de perches. Des canon ventilateurs sont achetés en complément.

2003 est une année importante avec la réalisation d’un second puits dans le lac et l’installation de 68 enneigeurs supplémentaires qui assurent l’enneigement des piste « Lys Martagon » et de l’ancien « Chemin de Ronde » (la Savonette).

2005, toutes les pistes du secteur rouge sont équipées

En 2008, la construction du Funitel est l’occasion d’équiper le haut de la station et ainsi garantir l’ouverture des pistes.

En 2011, la Station décide d’accueillir, pour ses 50 ans, les championnats de France de ski alpin élite sur la piste Cascade qui est aménagée et équipée d’enneigeurs supplémentaires.

En 2017, la dernière piste équipée est Bois Joli pour permettre aux débutants de prendre de la hauteur par le TSD Falaise, facile à utiliser, et revenir en station par une grande balade.

Désormais ce sont plus de 400 canons qui sont disponibles sur le domaine skiable. L’ensemble des enneigeurs ne peut fonctionner en même temps, seulement 230 canons peuvent tourner simultanément.